« Ce que demandent nos concitoyens, c'est à leurs responsables de se rassembler »

La dissolution n’est pas la première solution.

C’est une mesure d’exception, une prérogative présidentielle d’urgence. Or, nous ne sommes pas au pied du mur.

Ce que les Français attendent de nous, ce n’est pas de rejouer éternellement la même pièce avec les mêmes acteurs. Ce qu’ils veulent, c’est que nous assumions notre responsabilité : travailler ensemble, malgré nos différences, pour construire des compromis utiles et préserver la stabilité du pays.

Notre modèle social est en jeu : l’école, la santé, les retraites, la solidarité. Ce patrimoine républicain, nous devons le protéger avec lucidité et courage, en regardant en face nos défis budgétaires, sociaux, écologiques et industriels.

Dissoudre aujourd’hui, ce serait céder au réflexe de l’impuissance, comme si la politique se résumait à un cycle de blocages et de recommencements. Résister à cette tentation, c’est au contraire faire vivre la démocratie : avancer avec l’Assemblée que les Français ont élue, inventer des compromis, bâtir des ponts, prendre le temps d’agir.

La France n'a pas besoin d'un saut dans l'inconnu, mais si la dissolution devait avoir lieu, nous serons prêts à assumer nos responsabilités en tant que responsable politique pour préserver la stabilité sociale et politique du pays.

Merci à La Tribune d’avoir publié mon point de vue à travers cette tribune.

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