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Tribune des parlementaires et élus LREM en AuRA





En février dernier, après tant d’autres pays, la France était à son tour frappée de plein fouet par l’épidémie de covid-19. Le résultat, encore timide, de plusieurs semaines de lutte, marquées par les sacrifices et les deuils, nous redonne aujourd’hui espoir. Si nous pouvons enfin envisager un déconfinement, même progressif, même aménagé, c’est parce que nous avons été capables, ensemble, et chacun à son échelle, de prendre nos responsabilités et d’agir efficacement contre le coronavirus.


Bien sûr, grâce au dévouement de tous les personnels de santé, le système de soins de notre grande région a été à la hauteur de sa réputation d’excellence : il a su non seulement prendre en charge, dans les meilleures conditions, les malades de nos villes et de nos campagnes. Mais, témoignant de sa solidarité, il a également accueilli plusieurs dizaines de patients gravement atteints en provenance des autres régions françaises les plus touchées par l’épidémie. Il mérite pour cela notre respect, notre gratitude et notre admiration. Comme tous les travailleurs, qui depuis le début, à leur poste, ont assuré les services essentiels à notre vie quotidienne.


Nous souhaitons aussi féliciter tous les acteurs institutionnels qui ont su se mobiliser dans ce combat, avec le seul souci de l’intérêt général. Les maires en particulier ont été en première ligne pour garantir, dans un contexte particulièrement difficile, le respect du confinement et la continuité des services du quotidien. Avec leurs équipes et leurs agents, ils ont imaginé des solutions, soutenu des initiatives, informé et rassuré leurs concitoyens. Face à l’urgence, les étiquettes partisanes et les polémiques inutiles ont su s’effacer pour laisser la place à l’intelligence collective. Nous pouvons être fiers de cet engagement, dont nous aurons encore besoin ces prochaines semaines et ces prochains mois. Car la guerre contre le coronavirus ne s’arrêtera pas le 11 mai, malgré la perspective de déconfinement progressif que nous pouvons déjà entrevoir.


Sur le front sanitaire, comme sur le front social, éducatif ou économique, la volonté et l’énergie seront encore, et pour longtemps, nécessaires. Depuis le début de la crise, l’État est aux commandes. Nombreux sont les élus et citoyens, toutes tendances confondues, à reconnaître la qualité du travail du Gouvernement, de nos préfets et de leur administration, sur le terrain, même si tout n’est pas parfait. Après une première série de mesures d’urgences prises pour soutenir nos travailleurs, nos entreprises et notre agriculture, le gouvernement a de nouveau prouvé cette semaine qu’il est prêt à défendre le modèle social et le tissu économique français, quoi qu’il en coûte. Avec la prolongation des droits au chômage, avec une aide exceptionnelle pour les foyers les plus modestes, ce sont les plus fragiles qui restent protégés. Avec des primes supplémentaires pour les soignants et les fonctionnaires, c’est notre service public qui est consolidé. Avec des aides directes pour les PME et des prêts de trésorerie, des exonérations fiscales et des reports de charges, c’est le redémarrage de notre économie qui est préservé.


L’Europe aussi doit trouver sa place. C’est la capacité de ses membres à coopérer et à peser ensemble sur la scène internationale qui permettra à l’Union européenne de freiner durablement l’épidémie en ramenant sur son sol une production d’équipements et de produits de santé qui lui font aujourd’hui défaut.


Parce qu’elles ont les compétences adéquates (économie, établissements scolaires, tourisme, social…) et parce qu’elles disposent de ressources propres, les collectivités territoriales d’Auvergne-Rhône-Alpes ont un rôle essentiel à jouer. Dans ce moment de crise, la force de notre nation résidera en ses institutions et leur capacité, chacune à sa place de jouer sa partition selon ses compétences attitrées. Nous formulons donc le vœu que celles-ci, avec leurs moyens spécifiques, poursuivent ou initient des actions qui soutiennent l’économie et le tourisme en abondant par exemple le fonds de solidarité, ou encore par la commande publique le réseau régional de PME, en exonérant de loyer les entreprises auxquelles elles louent leurs locaux, en renforçant leurs subventions aux associations de solidarité. Et aussi dotent les établissements scolaires dont elles ont la charge de matériels permettant d’assurer la continuité pédagogique et de lutter contre la fracture numérique.


Comme parlementaires de la majorité, comme élus auvergnats et rhône-alpins, nous serons bien sûr en soutien de ces initiatives et totalement mobilisés, malgré le confinement, pour mener notre mission : relayer les besoins des territoires par un échange constant, très souvent par téléphone ou en visio-conférence, voter les lois nécessaires à l’état d’urgence sanitaire et veiller à la mise en œuvre de l’action gouvernementale sur le terrain. Cette région, nous l’avons au cœur. Dans ces temps difficiles, elle peut aussi compter sur nous.


Signataires :

Caroline ABADIE (députée de l’Isère), Yves BLEIN (député du Rhône), Julien BOROWCZYK (député de la Loire), Anne BRUGNERA (députée du Rhône), Bernard BUIS (sénateur et conseiller départemental de la Drôme), Françoise CASALINO (conseillère régionale), Mireille CLAPOT (députée de la Drôme), Jean-Charles COLAS-ROY (député de l’Isère ), Valéria FAUREMUNTIAN (députée de la Loire), Jean-Luc FUGIT (député du Rhône), Camille GALLIARDMINIER (députée de l’Isère ), Olga GIVERNET (députée de l’Ain, conseillère régionale), Catherine KAMOWSKI (députée de l’Isère), Frédérique LARDET (députée de la Haute-Savoie), Célia de LAVERGNE (députée de la Drôme), Marion LENNE (députée de la Haute-Savoie), Monique LIMON (députée de l’Isère), Marjolaine MEYNIER-MILLEFERT (députée de l’Isère, conseillère régionale), Jean-Michel MIS (député de la Loire), Cendra MOTIN (députée de l’Isère), Bénédicte PEYROL (députée de l’Allier), Didier RAMBAUD (sénateur et conseiller départemental de l’Isère), Véronique RIOTTON (députée de la Haute-Savoie), Thomas RUDIGOZ (député du Rhône), Nathalie SARLES (députée de la Loire), Valérie THOMAS (députée du Puy-de-Dôme), Véronique TRILLET-LENOIR (députée européenne), Stéphane TROMPILLE (député de l’Ain), Laurence VANCEUNEBROCK (députée de l’Allier).


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