La préparation des négociations de la PAC 2023-2027 suscitent une inquiétude au sein du monde agricole.
Très sensible à ces questions, je tiens, encore une fois, à souligner 3 points essentiels :
1) Maintien d’un budget de 62 milliards
En juillet 2020, la France a sécurisé l’enveloppe PAC alors qu’on s’attendait à une baisse de 10% !
2) Une stratégie européenne axée sur la qualité et la souveraineté
Lors du Conseil "Agriculture et pêche" des 19-20 octobre 2020, les ministres de l’UE27 se sont entendus sur une stratégie commune "De la ferme à la table" alliant qualité et souveraineté en matière agricole.
L’accord met en évidence les engagements pris par les États membres en faveur d’un niveau d'ambition environnementale plus élevé et d'une conditionnalité renforcée pour assurer que les produits agricoles respectent les standards européens.
3) Un programme stratégique nationale (PSN) co-construit avec élus et organisations syndicales
Le gouvernement actuellement travaille le PSN en concertation avec les élus et les organisations syndicales d’agriculteurs.
Il remettra sa copie cet été à la Commission européenne pour une adoption prévue pour fin 2021.
À ce stade, les consultations se poursuivent et il y a plusieurs demandes contradictoires.
L’approche du ministre est la bonne : la répartition de l’enveloppe entre les deux piliers et les différents dispositifs doit répondre à une vision.
Augmenter les crédits pour les uns, c’est couper les financements les autres.
À ce stade, il faut raison garder et jouer collectif.
L’objectif est de répondre à la question : quelle agriculture voulons-nous à horizon 2027 ?
Je suis étroitement le dossier, avec une attention particulière pour les aides couplées, en liaison avec le cabinet du ministre. On jugera sur pièces.
Le Président de la République et le Ministre de l’Agriculture ont toute ma confiance.