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Lutter contre les violences intrafamiliales #COVID-19



Je suis victime de violences conjugales, vers qui puis-je me tourner ?


Durant la période de confinement liée à la pandémie de Coronavirus-COVID-19, les moyens d’écoute, de conseil et d’accompagnement auprès des victimes de violences sont maintenus voire renforcés.


Le 39 19, numéro d’écoute national pour les victimes de violences, est joignable du lundi au samedi de 9h à 19h.

En cas de danger grave et immédiat, avec nécessité d’une intervention sur place, il faut contacter les services de police ou de gendarmerie (17 ou 112), les pompiers (18 ou 112) ou le Samu (15). Ces services restent mobilisés pour ces situations d’urgence. Jusque-là réservé aux personnes sourdes et malentendantes, le 114 devient, durant la période de confinement, accessible aux personnes victimes de violences intrafamiliales. Elles pourront adresser un SMS au 114, qui préviendra immédiatement les forces de l’ordre.

Durant la période de confinement, la plateforme de signalement des violences sexuelles et sexistes, reste accessible sur arretonslesviolences.gouv.fr, pour signaler des violences et bénéficier d’assistance et de conseils. Elle reste active 24/24h, 7/7j, et permet de dialoguer avec des forces de l’ordre formées aux violences sexistes et sexuelles de manière anonyme et sécurisée. Chacun peut et doit orienter les victimes de violences conjugales vers cette plateforme plus adaptée à la période.

Numéro d'appel pour l'enfance en danger


Le 119, numéro d’appel pour l’enfance en danger, est joignable 24/24h et 7/7j ; les appels d’enfants restent prioritaires.

Ces numéros peuvent aussi être utilisés par les témoins de violences conjugales ou violences intrafamiliales !


Système d'alerte auprès des pharmacies


Depuis la fin du mois de mars, un système d’alerte a été mis en place par le ministère de l’Intérieur en partenariat avec l’Ordre national des pharmaciens. Il permet aux victimes de violences de demander de l’aide auprès de leur pharmacien, qui sera alors chargé d’alerter les forces de l’ordre. Si le conjoint est présent, la victime peut utiliser un code, Masque 19, pour alerter le professionnel de santé.


Les associations locales


Enfin, les associations restent pleinement mobilisées en cette période. L’État a créé un Fonds spécial d'un million d’euros pour accompagner les associations afin qu’elles continuent à venir en aide aux femmes victimes de violences : achat du matériel de télétravail, aide aux financements des déplacements en taxis etc… Ce fonds permettra de financer par ailleurs jusqu'à 20 000 nuitées d'hôtel en plus des 1 000 places supplémentaires ouvertes en centre d’hébergement d’urgence.


> Le CIDFF (Centre national d'information des droits des femmes et de la famille) de l’Ain permet l’accès à une assistance dématérialisée. Pour être mis en relation avec une juriste, veuillez composer le 07 60 80 42 16 ou envoyer un mail à karen.morin@cidff01.fr. Si la ligne est occupée, le CIDFF vous rappellera. La liste des CIDFF locaux est consultable via ce lien https://drive.google.com/file/d/1ARvbYb7oDjEPiwSBO6R8CiHx1B6nPxSm/view

> Le collectif Ni putes ni soumises, qui vient en aide aux femmes et aux hommes victimes de violences conjugales dans le Pays de Gex et le pays bellegardien, maintient des permanences téléphoniques au 07 68 80 87 13.


Je suis auteur de violences, vers qui puis-je me tourner ?


Une ligne spécialement créée pour maintenir une écoute avec les auteurs de violences conjugales et familiales est ouverte depuis le 6 avril, en partenariat avec la Fédération nationale d’accompagnement des auteurs de violences (Fnacav).


Elle est destinée aux auteurs de violences qui se sentent au bord du passage à l’acte pour prévenir et éviter les violences. Les écoutants, qui sont des professionnels formés, sont joignables au 08 019 019 11 du lundi au dimanche de 9h à 19h.


Depuis le 3 avril, une plateforme temporaire de logements, permettant l’éviction des conjoints violents, est à la disposition des procureurs pendant cette période de confinement. Cela leur permettra de trouver des solutions immédiates. Les 20 000 nuitées d’hôtels supplémentaires financées par le secrétariat d’État à l’Égalité et destinées aux femmes pourront également servir de complément à cette plateforme, pour faciliter l’éviction du conjoint violent.

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