En amont de l’examen aujourd’hui en séance de la proposition de loi d’Olivier Falorni pour une « fin de vie libre et choisie », j’ai participé hier à un temps d’échange avec Jean Leonetti, ancien député et ministre, auteur de deux lois sur la fin de vie, votées à l’unanimité en 2005 et 2016.
Comme la majorité des Français, je suis attachée à l’évolution des processus de notre législation afin de permettre à tous ceux qui le souhaitent, d’avoir une fin de vie digne.
C’est cette conviction qui m’a amenée à cosigner la proposition de loi de M. Jean-Louis Touraine du 26 janvier dernier.
Il demeure qu’il s’agit d’un sujet clivant, aux enjeux bioéthiques considérables. En conséquence, il mérite un examen approfondi et un temps de débat approprié. En l’espèce, dans le cadre d’une niche parlementaire, cela ne sera hélas pas le cas.
Je dénonce toutefois la tentative d’obstruction de la droite conservatrice LR.
Etant en circonscription, je ne prendrai pas part au vote ce jour. J’appelle de mes vœux un véritable débat parlementaire sur cette question de société de première importance.