Les progrès de l'intelligence artificielle (IA) impactent notre vie quotidienne : voiture autonome, assistants robotisés, reconnaissance faciale... La transition technologique est une donnée majeure de l'élaboration des politiques publiques. L'ensemble de la communauté internationale est concerné.
Création d'un « GIEC de l’IA »
Attachée au multilatéralisme, j’ai défendu devant l’OPECST (Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques) l’idée d’un « GIEC* de l’IA », une structure pérenne et indépendante des GAFAM** qui rassemblerait des experts en IA du monde entier. Leurs recommandations seraient mises la disposition des États pour l’élaboration de leurs politiques publiques. Si l’idée est ambitieuse, c’est parce qu’elle répond à un enjeu de taille.
Déclaration de Montréal : un premier pas vers l'harmonisation des travaux scientifiques en IA
Lors du colloque organisé par l'OPECST, j'ai échangé avec, notamment, Rémi Quirion, scientifique en chef du Québec. Précurseur en la matière, le Québec a lancé en 2018 la Déclaration de Montréal pour un développement responsable de l'intelligence artificielle qui réunit l'ensemble du monde universitaire de la Province. C'est un premier pas vers une harmonisation des travaux scientifiques en IA. Était également présent Rolf Heuer, membre du mécanisme de conseil scientifique de la Commission européenne et physicien au CERN, implanté en partie sur ma circonscription.
*GIEC : Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat
**GAFAM : Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft