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Des impôts plus justes et des services publics plus efficaces


La fiscalité est le thème qui ressort le plus du Grand débat national qui s’est achevé le 15 mars dernier. Nombreux sont ceux qui souhaitent une fiscalité plus juste et moins oppressante. C’est un constat que nous avions fait lors des dernières élections. Prélever moins d’impôts c’est donner plus de chances à notre économie. Nous avons déjà entamé de nombreuses réformes en ce sens : suppression progressive de la taxe d’habitation, baisse des cotisations sociales. Mais nous devons aller encore plus loin. La TVA et l’impôt sur le revenu sont sortis en tête des débats. Avec la disparition de la taxe d’habitation, ces deux impôts sont ceux qui ont le plus d’impact sur nos budgets. Le Gouvernement et le Parlement auront à cœur de mettre en œuvre les propositions des Français et Françaises sur ces thématiques.

Mais bien entendu, baisser les impôts et donc les recettes de l’État oblige à repenser les services publics. Nous avons l’ambition de faire plus avec moins, ce qui n’est pas une mince affaire ! C’est la raison pour laquelle l’Assemblée nationale a souhaité anticiper la rénovation des services publics.

Nous voulons en premier lieu nous adresser au monde rural où les services publics ont tendance à disparaître, ce qui contribue à enclaver encore plus les territoires. Le Comité d’évaluation et de contrôle des politiques publiques, dont j’ai l’honneur d’être Vice-présidente, a récemment commandé à la Cour des comptes un rapport sur l’accès aux services publics dans les territoires ruraux. Le 20 mars, les conclusions de ce rapport nous ont été communiquées et deux députés rapporteurs (un de la majorité et un de l’opposition) auront la charge de dégager des préconisations et de surveiller leur mise en œuvre. D’ores et déjà, les pratiques qui marchent ont été mises en lumière : c’est le cas des maisons de services au public ou des maisons de santé qui facilitent l’accès à l’administration et aux soins tout en permettant des économies. Des points d’amélioration sont aussi relevés : le développement du très Haut débit et de la 4G mobile ne sont allés que trop lentement dans les territoires ruraux.


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