Comme chaque fin d’année, l’Assemblée nationale est mobilisée sur deux textes majeurs : le projet de loi de Finances et le projet de loi de Financement de la Sécurité sociale. Ces deux textes forment la colonne vertébrale des finances publiques pour l’année à venir.
Pour la première fois depuis 17 ans, la Sécurité sociale sort du déficit. Le « trou de la Sécu » est donc en train de se résorber. Une excellente nouvelle quand on sait que cette dette aurait été un fardeau pour nos enfants. Cela signifie que notre système de sécurité sociale est viable, qu’il assure la solidarité nationale en maintenant un niveau performant. Cela veut aussi dire que nous avons su résoudre le casse-tête de la démographie, avec un nombre de retraité-e-s en forte hausse et une baisse proportionnelle des actifs. L’effort de tous et toutes a été nécessaire à cet équilibre et les Français et Françaises doivent savoir que leurs efforts ne sont pas vains. Notre modèle social affiche une exemplarité, et il est bon de se rappeler la prouesse de notre nation d’avoir un système de protection parmi les plus performants au monde en parfaite santé économique.
Le projet de loi de Finances consacre quant à lui la poursuite de la suppression de la taxe d’habitation. C’est une économie moyenne de 250 euros supplémentaires pour les contribuables. Une promesse électorale tenue, dont la dernière tranche sera réalisée en 2019, avec la suppression totale de la taxe pour 2020.