La Française des Jeux est une entreprise populaire. Chacun d’entre nous a eu un jour un ticket de loterie entre ses mains ou un jeu à gratter. Pour autant, les jeux d’argent ne sont pas un service public. Il s’agit d’une offre de divertissement qui présente des risques et doit être encadrée strictement.
L’Assemblée a fait le choix le 9 octobre dernier de privatiser la Française des Jeux. Ce n’est pas un choix idéologique, c’est une décision rationnelle. La Française des Jeux rapporte chaque année 3,3 milliards d’euros. Une fois privatisée, elle continuera à rapporter cette manne à hauteur de 3,2 milliards (taxes et impôts). Mais la vente permettra d’apporter davantage, ce qui alimentera un fonds pour l’innovation dont nous avons besoin tout de suite.
Parallèlement à cela, nous avons renforcé la protection des joueurs et joueuses en créant un régulateur des jeux indépendant, en renforçant les contrôles pour empêcher le jeu des mineur-e-s. Nous voulons un État qui joue son rôle de protection des Français et des Françaises, c’est exactement le sens de cette privatisation. Rappelons que tout le reste du secteur des jeux (PMU, Casinos, Jeux en ligne) est aujourd’hui privé. Cela permet de contrôler ce secteur en toute transparence et sans conflits d’intérêts.