La commission des Affaires étrangères a travaillé jusqu’à la fin juillet sur des auditions particulièrement intéressantes aux sujets variés.
Jacques Attali a été auditionné le 27 juin. Expert bien connu de la géopolitique, il a pu nous apporter une vue d’ensemble sur les différentes problématiques mondiales. J’ai souhaité en particulier attirer son attention sur la mise en activité par la Russie, et bientôt par la Chine, de centrales nucléaires flottantes. Ces centrales lèvent de grandes inquiétudes environnementales et nous rappellent le renforcement des pouvoirs russes et chinois. Retrouvez la vidéo de mon intervention ici.
La semaine suivante a été très active. La Commission a accueilli un représentant d’Israël, puis le jour suivant, un représentant de Palestine. Nous avons ainsi pu observer dos-à-dos deux points de vue sur ce conflit si complexe. Le lendemain, le jeudi 5 juillet, j’ai défendu devant l’hémicycle l’accord de partenariat sur les relations et la coopération entre l’Union européenne et ses États membres, d’une part, et la Nouvelle-Zélande, d’autre part. J’ai rappelé que nous avons en commun des valeurs fondamentales sur les droits de l’Homme et de l’environnement. Nous partageons des liens forts avec la Nouvelle-Zélande, qui ne demandent qu’à être renforcés. L’accord a été ratifié par l’Assemblée nationale le 5 juillet et est maintenant entre les mains du Sénat.
J’ai également participé aux auditions du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian du 17 juillet et du 18 septembre. Ce fut l’occasion de discuter de l’Europe et de nos relations commerciales avec la Chine. Je lui ai demandé son avis sur l’évolution de notre relation avec la Chine, géant commercial. Retrouvez la vidéo de mon intervention ici.
J’ai tenu à souligner aux deux auditions les dérives anti-démocratiques qui apparaissent en Pologne et en Hongrie. J’ai particulièrement insisté sur la recrudescence du racisme en l’Italie et plus récemment en Allemagne. Face à ces défis, nous ne devons pas oublier les valeurs de la République : Liberté, Égalité, Fraternité. C’est seulement ensemble, sans considérer un peuple supérieur par rapport à un autre, que nous pourrons faire face ; que l’Europe pourra continuer à avancer, à se consolider. Je rappellerai ici la vision du président de la République Emmanuel Macron face aux ambassadeurs français fin août : « Une Europe tournée vers l’avenir et vers les peuples ».