Un des sujets marquants de cette semaine était le vote de la loi renforçant la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, une loi fondamentale pour mieux protéger les plus vulnérables et favoriser l'égalité entre les femmes et et les hommes.
Pourquoi est-ce une priorité ? Parce que les violences sexistes et sexuelles sont inacceptables dans une démocratie qui fonctionne bien, et qu'elles sont un facteur du maintien des inégalités entre hommes et femmes.
En effet, comment s'affirmer dans la société quand on est exposée à un risque plus important parce qu'on est une femme ?
C'est ainsi qu'en parallèle à notre action pour l'égalité professionnelle ou dans la vie politique, nous avons voulu combattre les violences sexistes et sexuelles.
Nous le faisons avec des mesures fortes pour protéger les personnes face à ces violences et notamment les mineurs, qui peuvent y être particulièrement exposés.
Avec cette loi, la répression des adultes qui violent des mineurs est durcie. Ils ne pourront plus affirmer, comme on l'a vu trop souvent, que la victime n'a pas dit non. On partira du principe qu'un adulte qui abuse du manque de discernement d'un mineur a commis un viol.
Avec cette loi, les enfants victimes de viol auront plus de temps pour porter plainte. Aujourd'hui ils ont jusqu'à 20 ans après leur majorité, ce sera 30 demain, pour leur laisser le temps nécessaire pour être humainement en capacité de porter plainte.
Avec cette loi le harcèlement de rue sera réprimé, pour qu'on ne puisse plus importuner impunément autrui.
Et avec cette loi, les internautes qui se livrent à des raids sexistes sur les réseaux sociaux pourront être condamnés pour harcèlement sexuel ou moral.
Autant d'avancées claires qui permettront de protéger les victimes et mieux punir les auteurs de violences.