
Invité le mercredi 22 janvier par la commission des Affaires étrangères à l’Assemblée nationale pour une table ronde sur l’espace, l’astronaute Thomas Pesquet a répondu à ma question sur les débris spatiaux, dont le nombre croissant représente un risque écologique et un facteur d'accident humain.
Je l’ai interrogé sur la compatibilité de l'attractivité économique de l’espace avec le respect des valeurs écologiques prônées par la France et la sécurité spatiale. Thomas Pesquet estime que l’Europe, qui est à la pointe en matière de recherche et d’innovation spatiales, joue un rôle moteur dans la limitation de production et de gestion de débris spatiaux.
Il a notamment mentionné l’initiative Clean Space, lancée par l’Agence spatiale européenne, qui promeut un comportement vertueux dans l’espace. L’objectif est de limiter au maximum l’impact environnemental du cycle de vie de chaque mission, de sa préparation au sol au retour sur Terre en passant par le lancement d’objets spatiaux. Cela passe notamment par le développement de nouveaux matériaux et de technologies qui permettent de réduire les débris spatiaux.
Leader dans le domaine de l’espace, la France doit montrer l’exemple. Mais l’extra-territorialité de l’espace extra-atmosphérique implique l’engagement de l’ensemble de la communauté internationale pour régler sa gestion. Aussi, je renouvelle mon attachement au multilatéralisme, valeur essentielle à l’évolution du droit de l’espace.
Retrouvez ma question au Gouvernement sur le sujet des débris spatiaux.
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