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Débat autour du droit à l'avortement à Ferney-Voltaire


En cette semaine de l’égalité femme-homme, nous pouvons dresser un premier bilan du quinquennat. Un examen lucide et honnête impose une conclusion claire : il reste encore beaucoup de travail mais au cours des 5 dernières années, des progrès majeurs ont été accomplis, y compris en matière d’accès à l’IVG.


Depuis la loi du 17 janvier 1975 dite « loi Veil », l’IVG constitue un droit inaliénable reconnu aux femmes. Ce droit est l’acquis d’une longue lutte politique, une étape essentielle dans les progrès de l’égalité femme-homme.


Comme une majorité de Françaises, j’y suis profondément attachée. Et force est de constater que le rapport à l’IVG reste une frontière entre la droite conservatrice des LR et le camp progressiste dont je me revendique.


Sans remonter aux attaques orchestrées contre Simone Veil dans les années 1970, je n’oublie pas l’obstruction organisée pas plus tard qu’en février 2021 par les LR contre la proposition de loi PS allongeant les délais de recours à l’IVG. Finalement, notre majorité a obtenu gain de cause avec l’adoption de loi du 2 mars 2022 visant à renforcer le droit à l'avortement.


Cette loi étend le délai en France de 12 à 14 semaines. C’est important car hélas, toutes les femmes ne sont pas égales face à l’IVG. Certaines pouvaient avoir accès à l’avortement au-delà du délai légal de 12 semaines en se rendant à l’étranger, par exemple en Espagne (14 semaines) ou au Pays-Bas (22 semaines !), d’autres, plus jeunes, plus modestes, moins informées ne le pouvaient pas. C’est donc une loi d’égalité.


Après la projection du film « l'évènement » au Cinéma Voltaire, j’ai apprécié de pouvoir en discuter avec vous grâce à l’association Ni putes Ni soumises Pays de Gex.

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