Le 31 octobre, j'ai attiré l'attention du directeur de l’Organisation mondiale de la santé, M. Tedros Adhanom Ghebreyesus, sur deux points : la pollution de l’air et le problème du scepticisme face à la vaccination.
Concernant la pollution de l'air, il faut savoir que 93% des enfants sont exposés aux particules fines dans le monde ! L’OMS indique d’ailleurs que cela peut avoir des conséquences sur le développement neuronal et de maladies chroniques. L’objectif est de réduire d’ici à 2030 de deux tiers la mortalité liée à la pollution de l’air.
Par ailleurs, depuis plusieurs décennies, nous sommes en phase d’éradiquer de nombreuses maladies. Les plus jeunes générations ne connaissent pas l’horreur de la polio. Mais plus encore que nos propres enfants, ce sont les enfants des autres qui sont mis en danger lorsque la vaccination n’est pas faite. Nous avons vu la rougeole faire un retour en force en France ces dernières années. Des milliers de cas qui auraient pu être évités. Ils auraient pu l’être parce que la couverture vaccinale est aujourd’hui insuffisante. M. Adhanom Ghebreyesus conseille de soutenir les efforts de campagne et les actions menées sur la nécessité des vaccins – particulièrement pour les maladies infantiles. Il a rappelé que c’est ensemble que nous pourrons agir pour la vaccination.