Face aux difficultés d’accès aux soins dans le Pays de Gex, beaucoup de Gessiens n’ont d’autres choix que de se faire soigner côté Suisse.
Longtemps, les accords franco-suisses ont permis une prise en charge des soins par la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM). Aujourd'hui, elle se montre de plus en plus réticente, y compris pour des cas lourds comme la prise en charge d’une sclérose en plaque. C’est humainement inacceptable.
J’ai été interviewée par France 3 Rhône-Alpes sur le sujet.
J’ai moi-même écrit à la directrice pour lui demander de réexaminer la demande.
Le problème est plus global : l’offre de soins existante est totalement sous-dimensionnée pour un territoire comme le nôtre, qui compte 100.000 habitants et connaît un développement dynamique.
Les cas concrets présentés dans le reportage illustrent l’urgence à doter le Pays de Gex d’une structure hospitalière offrant une palette adaptée de soins de qualité.
Par ailleurs, les retards s’accumulent dans la mise en œuvre de l’Accord-cadre de coopération sanitaire avec la Suisse, signé en 2016 et ratifié en 2019.
La convention désigne les trois ARS frontalières et la CPAM de Haute-Savoie comme autorités de liaison avec les autorités helvétiques.
Depuis le commencement de mon mandat, l’accès à la santé est l’un de mes grands combats.
Députée de la circonscription, je porte le message auprès du Ministre de la Santé Olivier Véran pour un engagement fort de l’Etat en appui et en complémentarité des acteurs territoriaux.
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